Les papilionacées ou fabacées

Cette grande famille botanique regroupe de nombreuses plantes à fleurs zygomorphes comprenant typiquement 5 pétales. deux pétales centraux sont soudés en carène et renferment les étamines et l’ovaire. Deux pétales sont latéraux, horizontaux, et sont nommés ailes. Et enfin un pétale supérieur est redressé plus ou moins et s’appelle l’étendard.

Les sépales, en revanche, sont soudés et sont généralement au nombre de cinq.

La fleur donne un fruit de type gousse, dont l’exemple emblématique est le petit pois.

Enfin, les feuilles sont généralement, soit trifoliés, comme dans le cas des trèfles, soit à nombreuses folioles plus ou moins arrondies et disposées de manière pennée.

Ces plantes sont herbacées ou très souvent arbustives et ligneuses.

Nous les rencontrons très souvent dans nos stages botaniques. Si on les ramasse, il faut vraiment bien les connaître, car certaines sont violemment toxiques. Dans le film into the wild, c’est en confondant deux papilionacées, dont une mortelle, que le personnage principal meurt à la fin du film. Cette histoire tirée d’un fait réel doit toujours nous rendre vigilant quant à la cueillette sauvage, à laquelle il vaut mieux bien se former.

A noter que les plantes de la famille des papilionacées ou fabacées ont des racines qui développent une symbiose avec une bactérie aérobie, le rhizobium. Cette bactérie se développe dans de petits tubercules racinaires, et favorise la fixation de l’azote du sol, ce qui améliore la fertilité. C’est pourquoi on peut cultiver le trèfle ou la luzerne ou encore le sainfoin pour améliorer la qualité d’un sol, tout en produisant du bon fourrage pour le bétail.