Prunella vulgaris – brunelle vulgaire
La brunelle vulgaire est l’une des labiées les plus communes en France. On la surnomme herbe au charpentier en raison de ses propriétés hémostatiques, utiles sur les coupures.
Nous la croisons très souvent cette plante lors de nos stages botaniques.
Fiche d’identité botanique
- Famille: Labiées ou lamiacées
- Nom latin: Prunella vulgaris, Brunella vulgaris.
- Nom français: Prunelle vulgaire, brunelle vulgaire, petite consoude, herbe au charpentier.
- Répartition : Très commune partout en France. la sous-espèce grandiflora est répertoriée principalement en montagne.
- Période de floraison: De juin à septembre.
- Taille: De 10 cm à 15 cm.
Description de la plante
Ses vertus médicinales
- Indications:
- En usage interne: La brunelle vulgaire est aujourd’hui quelque peu oubliée. Cependant, il est important de noter que sa racine possède des propriétés purgatives, tandis que sa sommité fleurie est reconnue pour ses vertus carminatives et anti-inflammatoires. Elle est également efficace contre les infections virales et bactériennes, et agit comme plante astringente en cas de diarrhée. En médecine traditionnelle chinoise, la brunelle vulgaire est utilisée pour accompagner les traitements anticancéreux, car elle renforcerait l’efficacité des médicaments et favoriserait l’apoptose des cellules cancéreuses.
- En usage externe: Cette plante hémostatique favorise la cicatrisation des coupures.
- Effets secondaires: La racine de la brunelle vulgaire étant purgative, on la déconseille en cas de diarrhée.
- Parties de plante employées: Sommités fleuries, racines.
- Principes actifs: Acide ursolique, acide rosmarinique, saponosides triterpéniques.
- Formes galéniques: Teinture mère.
Sa comestibilité
La brunelle vulgaire ne possède pas d’utilité culinaire.
Expériences scientifiques marquantes
Étant largement utilisée dans la pharmacopée chinoise, il n’est pas surprenant que la majorité des recherches sur cette plante proviennent de Chine ou de Taïwan. La plupart de ces études sont réalisées in vitro, comme celle-ci. Ces études semblent indiquer une action antiproliférative sur les cellules cancéreuses du sein humain. Cependant, il serait nécessaire de valider ces résultats par une étude in vivo, en utilisant une méthodologie en double aveugle, pour en confirmer l’efficacité.