Pteris aquilina – fougère aigle
La fougère aigle est une fougère extrêmement commune dans les bois et les landes. Elle croit en formation végétale dense.
Nous la trouvons très souvent durant nos stages botaniques.
Fiche d’identité botanique
- Famille : Fougères ou ptéridacées
- Nom latin : Pteris aquilina, Pteridium aquilinum.
- Nom français : Fougère aigle.
- Habitat : Talus boisés, forêts, landes, surtout sur terrain acide ou siliceux, en compagnie de la callune vulgaire.
- Répartition : Très commune partout en France et en Corse.
- Période de végétation : Avril à août.
- Taille : De 50 cm à 180 cm
Description de la plante
La fougère aigle (Pteridium aquilinum) est une plante vivace impressionnante, atteignant de 40 cm à 1-2 mètres de hauteur. Elle possède un rhizome profond, épais et noir, qui s’étend longuement sous terre. Les pétioles de cette fougère sont très longs, robustes, et présentent une teinte brun noirâtre, souvent laineux à la base.
Les frondes de cette fougère sont coriaces et très amples, avec une forme ovale-triangulaire. Elles sont divisées en segments primaires opposés, et chaque segment est lui-même subdivisé, formant des folioles triangulaires ou oblongues-lancéolées. Les folioles inférieures sont pennatifides, tandis que les supérieures sont entières et légèrement enroulées sur les bords. La face inférieure des frondes est pubescente, et les bords des indusies sont ciliés.
Ses vertus médicinales
Indications :
- En usage interne et externe : Cette fougère n’est pas utilisée au plan thérapeutique.
Sa comestibilité
Les jeunes crosses de cette fougère sont comestibles, mais à consommer modérément. Cette fougère est potentiellement cancérigène par ingestion. Toutes les parties de la plante contiennent des substances toxiques, y compris des thiaminases, des tanins et des hétérosides cyanogénétiques, qui peuvent provoquer des effets néfastes chez les humains et les animaux.
Couramment, les asiatiques consomment les jeunes crosses de cette fougère. Mais selon certaines études, cette consommation est corrélée avec une fréquence de cancers de l’estomac.