Silybum marianum – chardon marie
Le chardon marie est étudié depuis les années 60 pour ses propriétés régénérantes du foie. On a isolé notamment une substance active, la silymarine, capable de protéger les cellules hépatiques.
Fiche d’identité botanique
- Famille : Composées (ou astéracées)
- Nom latin : Silybum Marianum, Carduus Marianus
- Nom français : chardon marie
- Habitat : potagers, prés, bord de chemins ou de routes.
- Répartition : Cette espèce est plus fréquente au sud de la Loire, et surtout dans le Midi
- Période de floraison : De mai à septembre
- Taille : De 80 cm à 1,50 m
Description de la plante
Le chardon Marie (Silybum marianum) est une grande plante herbacée vivace que l’on trouve assez fréquemment dans les prés et le long des chemins, principalement au Sud de la Loire. Cette plante se caractérise par ses feuilles vertes, généralement marbrées de blanc le long des nervures, qui sont souvent très épineuses et divisées de manière variable. Elles sont disposées de manière alternée sur une tige ramifiée, également épineuse et ailée, qui porte plusieurs grands capitules. Ces capitules contiennent des fleurs tubulaires de couleur violet foncé. Les bractées entourant les capitules sont serrées et disposées en plusieurs rangs, chacune se terminant par une grande épine.
Voici un aperçu de cette plante dans cette petite vidéo de notre chaîne YouTube :
Ses vertus médicinales
- Usage interne : La graine du chardon Marie est reconnue comme un puissant régénérateur hépatique, une connaissance datant de l’Antiquité, notamment chez les Grecs, et mentionnée par Pline l’Ancien. Son utilisation est recommandée pour renforcer la santé du foie chez les personnes souffrant de troubles hépatiques graves. Pour découvrir ce complément alimentaire, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien. Dans les environnements hospitaliers, un extrait de cette plante est administré par voie intraveineuse pour traiter les intoxications à l’amanite phalloïde.
- Usage externe : Aucune utilisation externe n’est répertoriée pour le chardon marie.
- Contre-indications : On contre-indique cette plante en cas de rétention d’eau et d’hypertension artérielle.
- Partie employée : graines.
- Principes actifs : cynarine, silymarine.
- Formes galéniques : ampoules, comprimés, gélules, extraits de plantes fraîches, infusions.
Sa comestibilité