Coprinus comatus – coprin chevelu

Le coprin chevelu est un champignon largement apprécié, cultivé dans certains pays en raison de ses bienfaits nutritionnels et médicinaux. Cependant, il est important de veiller à ne pas le récolter dans des zones polluées, où il peut être présent.

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Fiche d’identité mycologique

• Famille : Coprinacées
• Nom latin : Coprinus comatus.
• Nom français : Coprin chevelu.
• Habitat : Endroits herbeux, fossés herbeux, pelouses, terrains sableux, terre remuée, bords de routes ou de chemins.
• Répartition : Très commun.
• Période de fructification : D’avril à novembre.
• Taille : Entre 8 et 12 cm de hauteur, chapeau environ de 4 à 6 cm de diamètre.

Descriptif du champignon

Le coprin chevelu (Coprinus comatus) est une espèce de grande taille, qui peut se développer seul ou en touffes serrées. Sa cuticule est blanche et recouverte de filaments blancs caractéristiques. Le sommet du chapeau, lisse et de couleur ocre plus ou moins prononcée, se divise en mèches blanches. Le chapeau, de forme campanulée, possède des lamelles blanches qui prennent une teinte rosée puis noircissent, d’abord par leurs bords, avant de se liquéfier complètement en vieillissant.

Le pied est de couleur blanche à blanc sale, avec un anneau blanc sale, qui reste visible vers la base du pied. Sa chair a un goût doux et le champignon ne dégage aucune odeur particulière.

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Ses vertus médicinales

• En usage interne : Le coprin chevelu a été étudié à partir de 1984, révélant notamment ses effets hypoglycémiants. Il est également riche en vanadium, ce qui lui confère des propriétés bénéfiques pour la protection des vaisseaux sanguins. De plus, il contient l’ensemble des acides aminés essentiels, ce qui en fait un atout dans un régime végétarien ou végétalien, afin de prévenir les risques de carences en protéines. Enfin, plusieurs études suggèrent que ce champignon possède des propriétés de protection hépatique.
  
  
• En usage externe : Ce champignon ne possède pas d’usage thérapeutique par voie externe.
• Composition moléculaire : Vitamines du groupe B, vitamines C, D et E, potassium, vanadium, fer, agaricoglycérides, ergothionéine,  polysaccharides, mannitol, tréhalose, laccase, acide citrique.

Sa comestibilité

Ce coprin est comestible lorsqu’il est très jeune. Il est important de ne consommer que les exemplaires dont les lamelles ne présentent pas de teintes noires ou roses, signes que le champignon commence à se décomposer.

Il peut être dégusté frit à la poêle, mais les jeunes spécimens peuvent aussi être mangés crus, par exemple dans une salade de crudités. Contrairement à son cousin, le coprin noir d’encre, il ne pose aucun problème lorsqu’il est consommé en même temps que de l’alcool.

Expériences marquantes