Brassica richeri – chou de Richer
Le chou de Richer est une espèce relativement rare et endémique des Alpes, dont il est important de ne pas surexploiter les populations. Bien qu’elle soit comestible, cette plante doit être récoltée avec une grande parcimonie.
Il arrive que nous le croisions durant nos stages botaniques de Haute Maurienne.
Fiche d’identité botanique
- Famille : Crucifères ou brassicacées
- Nom latin : Brassica richeri, Coincya richeri
- Nom français : Chou de Richer.
- Habitat : alpages, prés rocheux rocailles de montagne.
- Répartition : Alpes, excepté en Haute Savoie, où cette plante est absente.
- Période de floraison : Juillet
- Taille : Environ 50 cm
Description de la plante
Le chou de Richer (Brassica richeri, également connu sous le nom de Coincya richeri) est une plante vivace herbacée entièrement glabre, avec un appareil végétatif de couleur vert glauque pâle. Sa tige, dressée et relativement ramifiée, est plutôt nue vers le sommet. Les feuilles, alternes et pétiolées, sont allongées, entières, et souvent ondulées ou sinueuses, avec des bords généralement finement denticulés.
La tige porte des fleurs jaune vif, assez grandes, regroupées en grappes terminales serrées au début, puis s’allongeant au fur et à mesure que la plante se développe. Les fleurs possèdent 4 pétales libres disposés en croix et quatre sépales libres. À la fructification, elles produisent des siliques très allongées et dressées.
Ses vertus médicinales
Indications :
- En usage interne : Cette espèce de chou ne possède pas de propriétés médicinales reconnues.
- En usage externe : Cette espèce n’est pas employée par voie externe.
Sa comestibilité
Cette plante est comestible. Les boutons floraux, étant les parties les plus savoureuses, sont à privilégier. Les jeunes feuilles peuvent également être délicieuses lorsqu’elles sont consommées crues. Toutefois, étant donné la relative rareté de cette plante, il est important de ne pas la récolter en excès.