Amanita virosa – amanite vireuse
L’amanite vireuse, classée parmi les amanites mortelles, se distingue par sa coloration entièrement blanche et est généralement observée durant l’été et l’automne. Elle est aussi dangereuse que l’amanite phalloïde.
Fiche d’identité mycologique
- Famille : Amanitacées
- Nom latin : Amanita virosa
- Nom français : Amanite vireuse
- Habitat : Forêts de chênes, de châtaigniers ou de hêtres, ou encore sous résineux.
- Répartition : Assez commun partout en France.
- Période de fructification : De juillet à novembre.
- Taille : Environ 6 à 15 cm de hauteur, chapeau de 6 à 15 cm de diamètre.
Description du champignon
L’amanite vireuse présente un chapeau initialement ovoïde, surtout durant sa jeunesse. Sa cuticule est uniformément blanche, sans aucune nuance de couleur, et ses lamelles sont d’un blanc immaculé. En cas de présence de squames sur le chapeau, celles-ci demeurent également entièrement blanches.
Les lamelles ne dégagent aucune odeur particulière et la chair est blanche. Le pied, souvent fin et tacheté, affiche une couleur blanche et est doté d’un anneau blanc retombant de texture assez fine. À la base du pied, une volve en sac relativement épaisse est présente.
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Ses vertus médicinales
- Indications : L’amanite vireuse est trop dangereuse pour être utilisée au plan médicinal.
- En usage externe : Ce champignon n’est pas employé par voie externe.
Sa toxicité
Cette espèce figure parmi les quatre variétés d’amanites mortelles répertoriées en France. Elle renferme des amanitines et des phalloïdines, des toxines présentes dans l’amanite phalloïde, engendrant des dommages hépatiques qui se manifestent environ 8 heures après l’ingestion. Ces substances toxiques provoquent également des gastro-entérites hémorragiques, une baisse de la tension artérielle, ainsi qu’une grave insuffisance rénale, pouvant entraîner la mort au bout de quelques jours ou dans la deuxième semaine suivant l’intoxication. En cas d’empoisonnement, il est impératif de contacter immédiatement le centre antipoison le plus proche. Si vous avez consommé des champignons, conservez toujours les restes pour permettre l’identification du champignon responsable de l’intoxication. Il est possible de recourir au protocole du docteur Bastien, mais impérativement sous contrôle médical.