Amanita phalloides ou amanite phalloïde
Découvrez tout sur l’Amanita phalloides, également connue sous le nom d’amanite phalloïde, d’oronge verte ou de calice de la mort. Ce champignon, considéré comme le plus dangereux de France, est examiné en détail : caractéristiques, habitat, toxicité et précautions à prendre. Explorez cette fiche pour mieux comprendre les risques associés à cette espèce redoutable.
Fiche d’identité mycologique
- Famille : Amanitacées.
- Nom latin : Amanita phalloides.
- Nom français : Amanite phalloïde, oronge verte, calice de la mort.
- Habitat : Forêts de chênes, de châtaigniers ou de hêtres, plus rarement sous pins ou épicéas.
- Répartition : Relativement commun partout en France.
- Période de fructification : De septembre à novembre.
- Taille : Environ 8 à 15 cm de hauteur, chapeau de 6 à 15 cm de diamètre.
Descriptif de ce champignon
L’Amanite phalloïde, ou Amanita phalloides, responsable de 90% des cas d’empoisonnement mortel en France, est reconnaissable à son chapeau ovoïde et légèrement convexe. Elle présente une cuticule fibrilleuse avec des fibres radiales, de couleur vert olive, parfois jaunâtre ou blanche, et parsemée de grandes squames blanches. Ses lamelles sont blanches avec des reflets olivâtres, et elle dégage peu d’odeur. Son pied, blanc à tendance olivâtre, est élancé et possède un anneau membraneux blanc qui pend. À la base du pied, une volve blanche, bulbeuse et membraneuse est visible. Sa chair, blanche et inaltérable, complète son profil distinctif.
Vous pouvez aussi la découvrir dans cette vidéo de la chaîne YouTube de la naturopathie :
Ses vertus médicinales
- En usage interne : L’amanite phalloïde est un champignon mortel, non utilisé au plan médicinal.
- En usage externe : Ce champignon n’est pas employé par voie externe.
- Principes actifs : Phalloïdine, amanitine.
Sa toxicité
Ce champignon mortel est responsable de graves intoxications. Ses symptômes se manifestent généralement entre 6 et 8 heures après l’ingestion, avec une violente gastro-entérite, des vomissements et des dommages aux muqueuses digestives. Par la suite, une phase hépatique similaire aux hépatites fulminantes peut survenir, souvent fatale. Un protocole de soin, comme celui du Docteur Bastien, inclut des injections importantes de vitamine C en prévention, ainsi que l’administration de médicaments allopathiques comme la néomycine en cas d’intoxication avérée. En cas de suspicion d’intoxication, il est crucial de contacter immédiatement un centre antipoison.
Découvrez encore plus de détails sur le syndrome phalloïdien dans le récapitulatif sur les syndromes toxiques des champignons.
Il est important de différencier cet amanite phalloïde des psalliotes des bois ou des rosés des prés, comestibles et dépourvus de volve.