Amanita vaginata – amanite vaginée
Cette variété d’amanite, tout comme sa cousine l’Amanita fulva, se distingue par l’absence d’anneau, présentant uniquement une volve très engainante.
On la rencontre aisément lors de sorties mycologiques en forêt.
Fiche d’identité mycologique
- Famille : Amanitacées.
- Nom latin : Amanita vaginata.
- Nom français : Amanite vaginée, grisette, amanite à étui, coucoumelle, amanite engainée.
- Habitat : Forêts de chênes, de châtaigniers ou de hêtres, plus rarement sous résineux.
- Répartition : Très commun partout en France.
- Période de fructification : De juillet à novembre.
- Taille : Environ 6 à 10 cm de hauteur, chapeau de 6 à 10 cm de diamètre.
Description du champignon
L’amanite vaginée présente un chapeau de couleur grise souvent orné de squames de grande taille, accompagné de lamelles blanches ou blanc crème clair. Les lamelles ne dégagent aucune odeur particulière. La chair du chapeau est fine et son rebord est nettement strié. Le pied, assez fragile et de couleur blanche, est plus ou moins grêle et dépourvu d’anneau. À sa base, une volve engainante assez épaisse enveloppe parfois le pied sur plusieurs centimètres.
Ses vertus médicinales
- Indications : L’amanite vaginée est non utilisée au plan médicinal.
- En usage externe : Ce champignon n’est pas employé par voie externe.
Sa comestibilité
Cette espèce est comestible lorsqu’elle est bien cuite. Cependant, elle est considérée comme un médiocre comestible. Ce champignon étant fragile, il est important de récolter les spécimens jeunes et bien fermes, puis de les cuire pendant au moins 20 minutes. À l’état cru, elle contient des hémolysines, qui sont neutralisées par la cuisson. Elle présente une saveur terreuse peu agréable.