Agaricus sylvicola – psalliote des bois
La psalliote des bois, également appelée rosé des bois ou boule de neige des bois, est un champignon apprécié pour sa qualité culinaire, mais il est important de le cueillir avec précaution en raison de sa ressemblance avec l’amanite phalloïde.
Fiche d’identité mycologique
- Famille : Agaricacées
- Nom latin : Agaricus sylvicola (anciennement Psalliota sylvicola)
- Nom français : Agaric des bois, rosé des bois, boule de neige des bois, psalliote des bois
- Habitat : Bois de feuillus et de résineux
- Répartition : Commun partout en France
- Période de fructification : D’août à novembre
- Taille : Environ 4 à 8 cm de hauteur, chapeau de 4 à 8 cm de diamètre
Description du champignon
La psalliote des bois se distingue par un chapeau à cuticule blanche, relativement lisse, et des lamelles initialement rosées pâles, évoluant vers un rose violacé puis noirâtre avec la maturation des spores. Sa chair dégage une forte odeur anisée, la différenciant clairement des amanites mortelles. Elle est blanche, mais peut jaunir fortement lors de la cassure ou du toucher. Le pied, de couleur blanche, est plutôt grêle et possède un anneau distinctif. Sa base est plus ou moins bulbeuse.
Il est souvent confondu avec la psalliote jaunissante, bien que cette dernière dégage une odeur désagréable d’encre de Chine. Il peut également être confondu avec l’amanite phalloïde, mais cette dernière est reconnaissable à sa volve à la base du pied et à son absence d’odeur d’anis.
Ses vertus médicinales
- Indications : Ce champignon n’est pas utilisé à des fins médicinales, ni en usage interne ni externe.
Sa comestibilité
Cette espèce constitue un excellent comestible, aussi savoureux cru que cuit. Il est préférable de le consommer lorsqu’il est jeune et frais, car ce champignon perd de sa qualité en vieillissant. Il se prête parfaitement à une cuisson à la poêle ou en tarte. En prime jeunesse, il peut être ajouté à des plats mijotés tels que le pot-au-feu, la poule-au-pot ou des viandes mijotées longuement.
Il est essentiel de cueillir ce champignon avec précaution et de le différencier correctement de l’amanite phalloïde, qui est toxique. En cas de doute, il est recommandé de consulter un expert ou de contacter un centre antipoison en cas d’intoxication.