Centaurea solstitialis – centaurée du solstice

La centaurée du solstice est une espèce plutôt héliophile, caractéristique avec ses bractées fortement épineuses. On la rencontre plus fréquemment dans le Sud de la France.

Nous ne rencontrons pas cette espèce dans nos stages botaniques.

Fiche d’identité botanique

• Famille : Composées (ou astéracées)
• Nom latin : Centaurea solstitialis
• Nom français : Centaurée du solstice, chardon doré, auriole
• Habitat : Champs, lieux cultivés
• Répartition : Commune à peu près partout en France. Surtout plus fréquente au sud de la Loire, y compris en Corse.
• Période de floraison : Juillet à septembre
• Taille : De 20 cm à 40 cm

Description de la plante

La Centaurée du solstice, également connue sous le nom scientifique Centaurea solstitialis, est une plante herbacée annuelle pouvant atteindre une hauteur de 20 à 80 cm. Elle est couverte d’un duvet blanc-cotonneux, ce qui lui donne une apparence blanchâtre.

Sa tige est très ramifiée et ailée par les feuilles longuement décurrentes. Les feuilles inférieures sont lyrées-pennatipartites, tandis que les feuilles supérieures sont sessiles, presque linéaires, entières ou sinuées.

Les fleurs sont regroupées en capitules solitaires de 15 à 20 mm de diamètre, de couleur jaune pâle à dorée. Les bractées de l’involucre sont terminées par une très longue épine jaune, spinuleuse seulement à la base et 3 à 4 fois plus longue que la bractée elle-même, tandis que les bractées extérieures ont un appendice palmé à épines courtes. Les fleurs sont toutes égales, tubulées et non glanduleuses. Les akènes mesurent environ 2,5 mm et sont plus courts que l’aigrette blanche.

Ses vertus médicinales

• Indications : Cette centaurée ne possède aucune propriété médicinale, ni par voie externe, ni par voie interne.

Sa comestibilité

La centaurée du solstice n’a aucun intérêt culinaire.