Cortinarius infractus – cortinaire fuligineux
Le cortinaire fuligineux contient des principes actifs de type huile essentielle ainsi que des substances dont les propriétés thérapeutiques pourraient être prometteuses. Cependant, c’est un champignon toxique.
Vous le trouverez communément en sortie mycologique.
Fiche d’identité mycologique
- Famille : Cortinariacées
- Nom latin : Cortinarius infractus.
- Nom français : Cortinaire fuligineux, cortinaire à marges brisées.
- Habitat : Dans les forêts de feuillus, surtout sous les chênes.
- Répartition : Très commun en France, en plaine surtout.
- Période de fructification : Octobre et novembre.
- Taille : Chapeau de 8 à 12 cm de diamètre, pied de 6 à 10 cm de hauteur.
Description du champignon
Le cortinaire fuligineux (Cortinarius infractus) est une espèce de cortinaire au pied sans bulbe. Sa chair, de couleur blanche à tendance bleu-verdâtre à la coupe, est âcre et amère, avec une odeur faible ou inexistante. Sa cuticule est typiquement grise, parfois légèrement fauve, et peu visqueuse, même par temps humide.
La marge du chapeau présente généralement une fracture à un ou deux centimètres du rebord, formant une ligne de brisure concentrique autour de tout le pourtour. Les lames sont grisâtres, avec une teinte olivâtre, plus claires vers leur arête. Le pied est blanchâtre, cylindrique et massif, et porte une cortine rousse.
Ses vertus médicinales
- Indications : Cette espèce bien que contenant des composants intéressants, n’est pas utilisé au plan médicinal. C’est d’abord un champignon toxique.
- Composition : Ce cortinaire renferme des huiles essentielles, dont 62 % d’ambre musqué, utilisé en parfumerie. Ces huiles essentielles ont été testées pour leurs éventuelles propriétés antimicrobiennes contre diverses bactéries, telles qu’Escherichia coli ou le staphylocoque doré, mais sans résultats concluants. De plus, une famille d’alcaloïdes de type infractopicrine présente la capacité de bloquer l’acétylcholinestérase, une enzyme clé dans la recapture et la dégradation de l’acétylcholine. Ces alcaloïdes pourraient avoir un effet dans le traitement des formes modérées de la maladie d’Alzheimer, bien que cette piste nécessite encore des recherches.
Sa comestibilité
