Chelidonium majus – grande chélidoine
La grande chélidoine (Chelidonium majus) est une plante très répandue, réputée pour son latex jaune orangé, utilisé en application externe pour traiter efficacement les verrues.
Nous vous la montrons dans tous nos stages botaniques du printemps, et vous pourrez même en préparer des macérations huileuses anti verrues.
Fiche d’identité botanique
- Famille: Papavéracées
- Nom latin: Chelidonium majus.
- Nom français: Grande chélidoine, herbe à la verrue, grande éclaire, herbe aux hirondelles, herbe du diable.
- Habitat: Bois frais, bords de chemins ou de routes, rochers frais, ruines, endroits frais, vieux murs et jardins.
- Répartition: Très commune partout en France, de la plaine à la montagne et jusqu’à 1500 mètres.
- Période de floraison: Avril à septembre.
- Taille: Jusqu’à 80 cm.
Description de la plante
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Ses vertus médicinales
- Indications:
- En usage interne: La chélidoine est employée en homéopathie comme dissolvant des calculs biliaires et comme stimulant du foie. Ce remède est extrêmement efficace.
- En usage externe: Le latex de cette plante renferme de la coptisine, une substance antimitotique qui inhibe la prolifération des cellules, favorisant ainsi l’élimination des verrues. Il suffit d’appliquer régulièrement une petite quantité de ce latex sur la verrue, deux à trois fois par jour, pour obtenir une disparition efficace de celle-ci.
- Effets secondaires: Cette plante est toxique et ne doit être utilisée que sous forme homéopathique ou en application externe pour traiter les verrues.
- Parties de plante employées: Feuilles, latex, racines.
- Principes actifs: Coptisine (aux propriétés anti mitotiques), berbérine, sanguinarine, spartéine, chélidonine.
- Formes galéniques: En homéopathie.
Sa toxicité
Cette plante est toxique en raison des propriétés corrosives de son latex, qui peut irriter les muqueuses digestives et provoquer des nausées, des vomissements et des troubles digestifs. L’herboriste renommé Maurice Mességué mentionne que le latex de cette plante aurait été utilisé par les hirondelles pour ouvrir les yeux de leurs petits, en causant la rétractation des membranes qui les recouvrent. Par ailleurs, au Moyen Âge, cette plante était associée à la magie noire, ce qui lui a valu le surnom d’herbe du diable.