Paris quadrifolia – parisette à quatre feuilles
La parisette, également appelée raisin de renard (Paris quadrifolia), est une plante toxique que l’on trouve dans les bois frais. Bien qu’elle soit en régression, elle n’est pas menacée et demeure même courante en moyenne montagne calcaire.
Elle fait partie des plantes très toxiques.
Nous le rencontrons parfois dans nos stages botaniques du Vercors.
Fiche d’identité botanique
Famille : Liliacées.
Nom latin : Paris quadrifolia.
Nom français : Parisette à 4 feuilles, étrangle-loup, raisin de renard, herbe à Pâris.
Habitat : Forêts ombragées, bois frais, bords de chemins forestiers frais. Surtout sur terrain calcaire.
Répartition : Espèce présente dans quasiment toute la France, même en Corse. Commune en moyenne montagne calcaire. Absente ou rare en Provence et sur la façade Atlantique.
Période de floraison : Mai à juillet.
Taille : Autour de 20 cm.
Descriptif de la plante
La parisette (Paris quadrifolia) est une plante herbacée vivace à rhizomes traçants. À partir de ces rhizomes, elle développe des tiges simples, dressées, rigides et glabres. Ses feuilles sont disposées en verticilles de quatre, parfois cinq ou six. Elles sont ovoïdes, larges, avec 4 à 6 nervures convergentes et une extrémité effilée aiguë. La plante produit une seule fleur, composée de 4 divisions ovoïdes allongées et 4 divisions linéaires, formant un périanthe de couleur verte. La fleur possède également 8 étamines à anthères jaunes et un ovaire noirâtre, qui produit une petite baie de couleur noire ou bleu noirâtre.
Ses vertus médicinales
Indications :
- En usage interne : On affirme que le soldat Troyen Pâris avait connaissance des vertus de cette plante. En réalité, c’est une plante très toxique, qui provoque une irritation des muqueuses, en particulier des muqueuses de la gorge.
- En usage externe : Cette plante ne possède aucune propriété médicinale par voie externe.
Sa toxicité
La baie noire de cette plante se révèle toxique. Son ingestion entraine une irritation des muqueuses. On l’appelle raisin de renard car autrefois, on l’employait pour empoisonner cet animal.