Corylus avellana – noisetier
Le noisetier, également connu sous le nom de coudrier, est un arbuste commun à l’état sauvage en France. L’espèce sauvage produit de petites noisettes comestibles. Les variétés cultivées sont plus productives et donnent des noisettes plus grosses, bien que pas nécessairement plus savoureuses que les noisettes sauvages. Il est intéressant de noter que le noisetier peut produire une truffe en Bourgogne et qu’à ses racines, on peut trouver la célèbre truffe blanche du Piémont, également connue sous le nom de truffe d’Alba (Tuber magnatum).
Nous rencontrons souvent le noisetier sauvage dans nos stages botaniques.
Fiche d’identité botanique
- Famille : Fagacées
- Nom latin : Corylus avellana
- Nom français : Noisetier, coudrier.
- Habitat : Bois et haies. Cultivé par ailleurs. Absent en montagne à partir de 900 mètres.
- Répartition : Très commun en France et en Corse.
- Période de floraison : Février à mars
- Taille : Jusqu’à 7 m
Description de la plante
Le noisetier ou coudrier (Corylus avellana) est un arbuste à feuilles caduques, buissonnant, dont l’écorce est lisse, de couleur brun cuivre, et ponctuée de lenticelles pâles. Les jeunes rameaux sont légèrement poilus. Cet arbuste est monoïque, portant à la fois des fleurs mâles et femelles sur le même pied.
Les fleurs mâles, sous forme de chatons pendants effilés, apparaissent dès février et sont de couleur jaune et ocre. Les fleurs femelles sont petites et ne laissent dépasser que les stigmates rouge vif de l’appareil reproducteur à travers les écailles vertes qui les entourent. Ces fleurs produisent des graines, les noisettes, enfermées dans une coque contenue dans une cupule verte au départ, puis rousse à maturité. Cette cupule est souple et membraneuse, entourant tout le fruit. Les feuilles du noisetier sont alternes, poilues, un peu rugueuses au toucher, de forme ovoïde avec une extrémité aiguë, et entièrement denticulées.
Vous pouvez découvrir le noisetier dans cette vidéo de notre chaîne YouTube :
Ses vertus médicinales
Indications :
- En usage interne : Le bourgeon de noisetier est l’un des meilleurs protecteurs pulmonaires. Les phytothérapeutes utilisent le noisetier même chez des personnes souffrant de déficiences respiratoires. Ce bourgeon très polyvalent est bénéfique pour renforcer le terrain psychique et s’avère être un bon régulateur de la coagulation. Il est ainsi utile pour limiter les problèmes veineux et est également recommandé pour ses propriétés hypocholestérolémiantes. De plus, l’huile de noisette est un excellent vermifuge.
- En usage externe : Cette plante n’est pas utilisée par voie externe.
- Effets secondaires : Aucun effet secondaire.
- Parties de la plante employées : Feuilles, bourgeons.
- Principes actifs : pas connus à ce jour.
- Formes galéniques : Extraits de bourgeons, huile végétale, teintures mères.
Sa comestibilité
La noisette sauvage est parfaitement délicieuse, qu’elle soit fraîchement cueillie, encore enveloppée dans sa cupule et sa coque légèrement vertes, ou bien mûre. Elle peut être utilisée dans de nombreux desserts, en l’ajoutant entière ou concassée à une pâte à quatre quarts, par exemple. Grossièrement concassée, elle enrichit les salades de crudités et se marie parfaitement avec des fromages crémeux. Une autre utilisation incontournable est la préparation de pâte à tartiner, en mélangeant de la noisette finement moulue avec du cacao. L’huile de noisette, enfin, est une huile fine prisée en haute gastronomie.