Rosmarinus officinalis – romarin

Le romarin, ou Rosmarinus officinalis, est également connu sous le nom de « ginseng de Provence » en raison de ses vertus toniques pour les muscles et aphrodisiaques, ainsi que « encensier » pour ses propriétés aromatiques. Il s’agit d’une plante médicinale et comestible bien connue et réputée à juste titre.

Dans certaines flores actuelles, cette plante est classé comme une espèce de sauge.

Nous croisons souvent cet aromatique très populaire dans nos stages botaniques du Midi.

Fiche d’identité botanique

  • Famille: Labiées ou lamiacées
  • Nom latin: Rosmarinus officinalis, Salvia rosmarinus
  • Nom français: Romarin, romarin officinal, sauge romarin, ginseng de Provence, encensier.  
  • HabitatBois clairs, garrigues,  bords de chemins, rocailles, cultivé par ailleurs.
  • Répartition : Midi, Corse.
  • Période de floraison: Février à mai. Il peut refleurir en automne.
  • Taille: Jusqu’à 180 cm.

Description de la plante

Le romarin officinal (Rosmarinus officinalis) est un sous-arbrisseau ligneux vivace à feuilles persistantes. Ses feuilles sessiles, aromatiques, sont disposées par paires opposées. Elles sont entières et linéaires, avec des bords parallèles et recourbés. Leur face supérieure est vert foncé et brillante, tandis que la face inférieure est blanchâtre.

La tige est dressée, ligneuse et très ramifiée, portant des grappes de fleurs dont la couleur varie du blanc au bleu pâle ou au mauve. Les fleurs, petites et dressées, sont composées d’un tube avec deux lèvres : l’inférieure est élargie et lobée, tandis que la supérieure est étroite et munie de deux ailes latérales. Elles produisent des fruits de type akène, regroupés par quatre.

Voici une vidéo de notre chaîne YouTube sur le romarin :

Ses vertus médicinales

  • Indications:
    • En usage interne: Cette plante est réputé pour ses propriétés tonifiantes, stimulant le tonus musculaire ainsi que le fonctionnement hormonal, notamment celui de l’hypophyse. Il est également un excellent activateur hépato-biliaire. De plus, l’extrait de bourgeon est utile pour favoriser le désengorgement de la prostate.
    • En usage externe: L’huile essentielle de romarin à cinéole est un stimulant général qui renforce l’organisme, particulièrement utile à l’approche de l’hiver. Le romarin à verbénone est recommandé pour améliorer la digestion et pour ses effets hormonaux. Quant au romarin à camphre, il est apprécié pour ses propriétés décontractantes musculaires et antalgiques.
  • Effets secondaires: Cette plante ne présente pas d’effets secondaires, sauf sous forme d’huile essentielle. Il est déconseillé d’utiliser l’huile essentielle de romarin à verbénone en cas de fragilité nerveuse, tandis que le chémotype à camphre est légèrement hépatotoxique.
  • Parties de plante employées: Feuilles, bourgeons et fleurs.
  • Principes actifs: Camphre, verbénone, cinéole, bornéol,  camphène, tanins, acide rosmarinique, flavonoïdes.
  • Formes galéniques: en extrait de bourgeons, en gélules, en hydrolat, en extrait de plantes fraiches ou en macération.

Sa comestibilité

Les feuilles de cette plante, très aromatiques, sont couramment utilisées dans les plats principaux, notamment pour les grillades et les potées. Une branche suffit à parfumer délicieusement un potage ou un bouillon. Le romarin peut également être utilisé en dessert, ajoutant une saveur unique aux desserts à l’abricot, à la pêche ou aux fruits rouges, ainsi qu’aux confitures d’abricot ou de pêche. De plus, on peut préparer une liqueur à base de feuilles de cette plante. Pour ce faire, mettez en quelques branches dans un demi-litre d’eau-de-vie avec environ 30 morceaux de sucre et laissez macérer pendant au moins un mois. Cette liqueur peut être un peu amère si elle n’est pas suffisamment sucrée.

le romarin
le romarin ou Rosmarinus officinalis
le romarin ou Rosmarinus officinalis