Agaricus xanthodermus – psalliote jaunissante
La psalliote jaunissante est un champignon assez commun, reconnaissable à son odeur désagréable, souvent comparée à celle de l’encre de Chine ou de l’urine.
On évitera de confondre ce champignon avec la psalliote des bois.
Fiche d’identité mycologique
- Famille : Agaricacées
- Nom latin : Agaricus xanthodermus (anciennement Psaliota xanthoderma)
- Nom français : Agaric jaunissant, psalliote jaunissante
- Habitat : Prés, pelouses, jardins publics
- Répartition : Commun partout en France
- Période de fructification : De mai à novembre
- Taille : Environ 8 à 12 cm de hauteur, chapeau de 8 à 12 cm de diamètre
Description du champignon
L’agaric jaunissant se caractérise par un chapeau à cuticule blanche, parfois légèrement veloutée et tachetée de brun. Ses lamelles sont d’abord rosées pâles, puis deviennent rose violacé et finalement noirâtres avec la maturité des spores. Il dégage une odeur désagréable, souvent décrite comme semblable à celle de l’encre de Chine ou de l’urine. Sa chair, blanche, jaunit nettement lorsqu’elle est cassée. Le pied, blanc, varie en épaisseur et est muni d’un anneau distinctif. Sa base est légèrement bulbeuse.
Ses vertus médicinales
- En usage interne : Cette espèce d’agaric toxique ne possède pas d’usage médicinal.
- En usage externe : Cet agaric ne possède pas d’usage par voie externe.
Sa toxicité
La psalliote jaunissante présente une légère toxicité en raison de la présence de résines indigestes, pouvant entraîner de légères gastro-entérites environ une à deux heures après la consommation.
Ces résines provoquent le syndrome résinoïdien léger. Mais certaines personnes arrivent à les tolérer.
De plus, elle est caractérisée par une saveur désagréable.
Si vous avez besoin, contactez un centre antipoison.