Eryngium campestris – panicaut des champs
Le panicaut des champs, communément appelé chardon Roland, est une plante très répandue dans les prairies relativement sèches.
Nous pouvons le croiser pendant nos différents stages botaniques.
Fiche d’identité botanique
- Famille: Ombellifères ou apiacées.
- Nom latin: Eryngium campestris.
- Nom français: Panicaut champêtre, panicaut des champs, chardon roulant, chardon Roland, herbe aux cent têtes, chardon d’âne.
- Habitat: Prés secs, côteaux secs, surtout sur sol calcaire.
- Répartition: Commun partout en France et en Corse.
- Période de floraison: Juillet à septembre
- Taille: Jusqu’à 40 cm.
Description de la plante
Le panicaut des champs (Eryngium campestre) est une plante herbacée vivace, entièrement glabre et de couleur vert blanchâtre, dotée d’une souche robuste et très épineuse. Ses tiges, dressées et épaisses, sont fortement ramifiées. Les feuilles, plus ou moins pétiolées, ont une forme ovoïde avec des lobes dentés et très épineux.
Les fleurs blanchâtres sont regroupées en petites têtes terminales ovoïdes, chacune entourée d’un involucre composé de quelques bractées allongées et épineuses. Après floraison, les fleurs produisent des fruits de type akène, de forme plus ou moins ovale.
Ses vertus médicinales
- Indications:
- En usage interne: Autrefois, la racine était utilisée pour stimuler le retour des règles, grâce à ses propriétés emménagogues. Dans l’Antiquité, on lui attribuait également des vertus aphrodisiaques, digestives et hépatotropes. Ce qui était considéré comme une panacée par les Grecs est depuis tombé en désuétude. Aujourd’hui, cette plante n’est plus employée à des fins médicinales.
- En usage externe: Certains auteurs latins ont recommandé cette plante mélangée à de l’eau de pluie pour traiter les affections des yeux et du cou. Cependant, ce remède ne s’est pas avéré efficace.
Sa comestibilité
Le panicaut champêtre a une racine comestible, dont la saveur rappelle celle du cœur d’artichaut. Les Grecs consommaient aussi les jeunes tiges. Selon François Couplan, les jeunes feuilles tendres peuvent également être consommées après cuisson.
Ce champignon peut être parasité par le pleurote du panicaut, un champignon comestible très apprécié.