Leucocortinarius bulbiger – cortinaire bulbeux
Cette espèce ressemble aux cortinaires typiques, mais ses lamelles restent blanches, contrairement aux autres espèces de cette famille. En réalité, alors que la sporée des cortinaires est brune, celle de ce champignon est pâle.
C’est une espèce assez rare.
Fiche d’identité mycologique
- Famille : Cortinariacées
- Nom latin : Leucocortinarius bulbiger
- Nom français : Cortinaire bulbeux.
- Habitat : Forêts, zones boisées, sous feuillus surtout.
- Répartition : Présent en France, surtout en plaine.
- Période de fructification : Printemps à automne (selon les conditions climatiques)
- Taille : Chapeau de 4 à 8 cm de diamètre, pied de 5 à 10 cm de hauteur.
Description du champignon
Le chapeau est blanc à crème, parfois jaunâtre, lisse ou légèrement fibrilleux. Il possède des lamelles initialement blanches, puis rosées à maturité, serrées. La chair est de couleur pâle.
Son pied est blanc, souvent avec un bulbe basal prononcé (d’où le nom bulbiger), parfois orné de flocons. Il possède une cortine, laissant une trace résiduelle sur le pied. L’odeur de ce champignon est terreuse ou indistincte, sans caractéristique marquante.
Ses vertus médicinales
- Indications : Cette espèce n’a aucun usage médicinal documenté.
Sa toxicité
Le cortinaire bulbeux est considéré comme un peu toxique, ou en tout cas non comestible. A rejeter de toute façon, d’autant qu’il peut être confondu par les ramasseurs inexpérimentés, avec l’amanite phalloïde dans sa version pâle.
En cas d’empoisonnement, adressez vous à un centre anti poison.


